La chirurgie esthétique et perception de soi - Tun esthétique

Chirurgie esthétique et perception de soi

09/11/2015 | | chirurgie esthétique

chirurgie esthetiqueQuand on parle de chirurgie esthétique on pense généralement à son avantage esthétique.

En effet, les gens ont recours à la chirurgie esthétique pour éliminer des disgrâces innées ou acquises, mais aussi pour lutter contre les signes du vieillissements cellulaires et pour retrouver l’éclat et la jeunesse du corps d’antan.

Cependant, les bienfaits esthétiques ont des répercussions sur la psychologie de la personne.

Retentissement psychologique de la chirurgie esthétique

Certaines disgrâces peuvent être à l’origine de moquerie et de raillerie à l’origine d’un malaise psychologique, ce complexe ne peut être traitée que par une chirurgie esthétique qui éliminera la disgrâce.

Le meilleur exemple de cette situation c’est le traitement des oreilles décollées par otoplastie.

Chirurgie esthétique et estime de soi

Si le fait que la chirurgie esthétique fait gagner quelques années a été prouvé par plusieurs études, son retentissement sur la perception de soi reste à prouver.

Une étude qui a été publiée dans la revue de chirurgie esthétique JAMA Facial Plastique Surgery, s’est intéressée aux répercussions du lifting du visage sur l’estime de soi et la notion d’âge.

  • Protocole et objectifs de l’étude

L’étude a été réalisée par des chirurgiens du centre de New York de chirurgie plastique faciale, elle a concerné 50 patientes, avec un âge moyen de 58 ans.

Toutes les patientes ont réalisé un lifting du visage.

Le but de l’étude est d’évaluer les répercussions de cette intervention sur la perception des patientes de leur âge et leur estime d’elles-mêmes.

  • Résultat de l’étude

En ce qui concerne l’âge, les résultats sont clairs, en moyenne les patientes ont l’impression qu’elles sont moins jeunes de 9 ans après le lifting du visage.

En ce qui concerne l’estime de soi, les résultats dépendaient du degré d’estime de soi avant l’intervention.

Pour les patientes qui avait une forte estime de soi en préopératoire, on ne note une légère chute du degré d’estime de soi.

Pour les femmes avec une estime de soi moyenne avant l’intervention, il n’y a eu aucune variation.

En revanche, pour celles avec peu d’estime de soi, on note une nette amélioration.

Ainsi, il parait évident que l’intervention esthétique peut clairement être motivée par un besoin psychologique.

Aucun patient n’a estimé que le résultat de l’intervention ne fût pas satisfaisant, ce qui met le point sur la complexité de la réaction psychologique face à une intervention esthétique.